Sernam : les sous-traitants s’organisent et interpellent le gouvernement 7 juin 2012 Economie 0 Comments Marie MEHAULT Facebook Twitter LinkedIn E-Mail Temps de lecture : < 1 minutePlus de 3 000 sous-traitants créanciers seraient touchés par la liquidation de Sernam. Un collectif vient de se constituer pour peser sur les pouvoirs publics. Il demande une entrevue avec Arnaud Montebourg « dans les plus brefs délais ». On chiffre à 1 600 – selon la FNTR – le nombre d’entreprises sous-traitantes qui auraient été « plantées » par le redressement et la liquidation judiciaires de Sernam. Mais au total, le nombre des sociétés impactées par la défaillance – si l’on englobe les « intermittents » – serait précisément de 3 160. Y compris les sociétés détentrices de petites créances. Une cellule de crise avec la DIRECCTE Pour un nombre important de ces entreprises, la situation est très préoccupante. Beaucoup risquent la défaillance si rien n’est fait pour leur venir en aide dans les toutes prochaines semaines. La FNTR s’active depuis le début. Elle a constitué avec la DIRECCTE une cellule de crise et permis l’ouverture aux emplois indirects de la bourse d’emploi (sernam.jobtransport.com) dédiée aux salariés licenciés de Sernam. La fédération patronale a également demandé l’étalement du paiement des charges sociales et fiscales. Obtenir des garanties bancaires et des allégements Mais cela ne suffit pas aux yeux de Martine Weber, responsable administrative de Chab Transports (Seine-Saint-Denis). « Il faut des mesures plus solides. Nous souhaitons soumettre aux pouvoirs publics des solutions de suppression de charges, obtenir des garanties bancaires et des délais afin que nos entreprises puissent se retourner et trouver d’autres clients ». Martine Weber anime, avec le soutien « précieux », dit-elle, du syndicat des indépendants (une organisation qui regroupe des patrons de TPE tous secteurs confondus), le Collectif national des transporteurs sous-traitants Sernam. Source : Slimane Boukezzoula | L’Officiel des Transporteurs |07/06/2012| Facebook Twitter LinkedIn E-Mail Marie MEHAULT